assistante maternelle Bordeaux

L'automne au quotidien

Par Le 30/11/2020

 

 

Bienvenue dans une nouvelle édition des chroniques de Nounou !

 

Après la version hiver juste ici, et la version été ici, voici la journée type 3.0 : la version automne !

 

Le réveil sonne, il est 7h et toute la maisonnée se lève doucement. Craquotte se prépare désormais seule et n’a plus besoin de mon aide pour se coiffer. Le temps passe si vite …

Il est 7h25 lorsqu’ Anthony et Craquotte quittent la maison en direction de l’école. Désormais ils ont plus de route à faire, car son école se trouve beaucoup plus loin.

La maison est aérée, rafraîchie par l’air extérieur. C’est à ce moment là que j’installe les tapis des bébés au salon, les transats et que je nettoie ce qu’il reste à faire.

Il est 8h quand l’interphone sonne pour la première fois de la journée. arrive, toute emmitouflée dans son manteau si doux. Nous avons 45 minutes en tête à tête elle et moi, avant que ses camarades n’arrivent. Si je n’ai pas fini de prendre mon petit-déj, elle est la première à vouloir goûter un peu de smoothie frais. Elle part très vite profiter de la salle de jeux, des animaux et des petites voitures que personnes ne peut encore lui arracher des mains.

8h45, les arrivées continuent : A débarque telle une tornade et nous présente toujours un nouveau jouet ramené de chez lui. Papa n’a pas le temps de lui dire au revoir qu’il est déjà dans le salon en train de sauter partout. Tu as oublié de retirer tes chaussures A ! Et de dire au revoir à papa !

Ah, et voilà Li qui arrive avec sa maman. Toujours avec le sourire, elle commence sa journée chez Nounou après avoir amené sa grande sœur à l’école. Au revoir maman, à ce soir !

Tout le monde se lave les mains, A choisi une histoire et nous partons nous installer sur les tapis. Au bout de quelques minutes, et Li commencent à frotter leurs yeux, c’est l’heure de la sieste pour les deux plus petites de la tribu ! Après un change de couches, les voilà prêtent à s’endormir confortablement, chacune dans leur chambre.

Il est 9h15 et pendant ce temps, je m’installe avec A au salon pour une activité manuelle ou de construction.

9h30, M arrive avec papa et s’amuse à qui criera le plus fort avec A, tellement heureux de se retrouver tous les deux. Zut, cela a réveillé Li qui refusera de se rendormir… Il faudra donc jongler la suite de l’activité que M a aussi très envie d’essayer, avec Li à consoler dans les bras.

9h50, se réveille, c’est le moment de préparer tout le monde pour sortir sous un beau soleil.

10h15, tout le monde est installé dans la poussette et moi je transpire déjà... Quatre enfants à habiller et installer dans une poussette avec manteaux, écharpes, bonnets, chaussures … quel sport !

- Non A, on laisse le tigre en plastique ici.

- , on ne tire pas les cheveux de M.

- Li, je suis là regarde, coucou, je mets juste mes chaussures.

Je n’oublie rien, le sac à langer, la protection en cas de pluie, les jouets du parc, le téléphone, les mouchoirs … zut les clés !

10h30, les oiseaux émerveillent les enfants, les chiens les surprennent, les travaux les fascinent, les pompiers les mettent en extase. Nous avons nos habitudes, nous parlons avec quelques mamies que nous croisons régulièrement et qui sont toujours en adoration devant les quatre petites bouilles.

10h40, nous arrivons au parc, je libère A et M qui partent en courant sur le toboggan, j’installe le tapis extérieur ainsi que quelques jouets pour y installer et Li … oh, Li vient de s’endormir. Je la laisse donc un peu à l’écart pour qu’elle puisse se reposer. adore crapahuter partout, le tapis ne lui sert plus beaucoup, elle grandit trop vite. Les enfants sont vite mouillés, ce n’est pas grave, je les changerai en rentrant. M a le nez qui coule à la vitesse des chutes du Niagara aujourd’hui, je passe la plupart de mon temps à lui courir après avec un mouchoir à la main. A s’est fait un copain aujourd’hui, un petit garçon de son âge. Oh ! Un pigeon ! Tant pis pour le copain, il préfère courir après le pigeon.

11h15, j’ai séparé un combat de bébés prêts à tout pour une poussette en plastique et tenté de faire diversion en leur faisant écouter le train passant au loin. Il est temps de rentrer doucement. A et M marchent encore un peu, afin de ramasser quelques feuilles mortes puis Li se réveille … sans tétine. Mince ! Elle est où ? Je regarde partout, au sol, derrière nous, sous la poussette, je sors les jouets, le tapis … Ouf, elle était sous ses fesses. On peut repartir.

11h20, j’observe et Li se tenir la main en me répétant à quel point j’aime mon métier. Oh non ! Comment se fait-il que tu n’aies qu’une seule chaussure  ? Rebelotte, on soulève tout, on vérifie dans tous les recoins. Ouf, elle était sous le tapis. On peut repartir.

11h25, on attire l’attention des habitants, oui ils sont adorables j’ai de la chance, non ils ne sont pas à moi, non ce ne sont pas des frères et sœurs, oui c’est un poids lourd que je conduis, non je n’ai pas besoin de permis, merci, vous aussi.

11h30, nous voilà de retour. C’était bien la sortie les enfants ? A et M en cœur : OUIIIIIIIII !!!!!! Qui est-ce qui va retirer ses chaussures en premier ??? A et M en cœur : MOIIIIIIII !!!! et Li impatientes à l’arrière, nous font comprendre qu’elles ne veulent pas que la compet’ ne dure trop longtemps.

11h45, Les mains sont lavées, les couches changées mais c’est la crise, la faim est là, je ne vais pas assez vite à leurs yeux pour tout réchauffer. Où sont mes autres bras ? Ils me font toujours faux bon à ce moment-là. A et M installent leur table avec grande fierté, les bavoirs sont installés, les garçons commencent à manger tous les deux en autonomie et je m’installe face aux deux poupées pour leur donner leurs repas.

12h05, tout s’est bien passé, A et M ont de la semoule dans les cheveux, dans le nez et le carrelage en est recouvert, mais les assiettes sont vides. M me signe « Encore ». me montre son verre d’eau, A désigne le réfrigérateur pour passer au dessert.

12h15, tout est débarrassé, nettoyé, M chante à tue-tête en voyant Mr L’aspirateur arriver, ce qui fait exploser Li de rire.

12h30, quelques comptines sur les tapis, on chantera 12 fois les crocodiles : c’est qu’il est exigeant ce petit A !

12h45, l’odeur des couches pleines me rappelle qu’il est temps de changer tout le monde.

13h, on s’installe tous sur les tapis pour un moment calme, Li reste dans mes bras et on lit une histoire avec Spot, les favorites du moment.

13h10, Je commence par coucher Li dans son lit après un gros câlin, toujours plus prêt d’un bord du lit qu’au centre, son moyen de se rassurer. Puis c’est au tour  de , quelques caresses dans les cheveux, un bisou de la part de ses copains et elle trouve très rapidement le sommeil. M et A sautent partout en réclamant leur tétine pour aller dormir puis partent dans leur chambre en courant. Toujours un rituel chacun : A nomme ce qu’il voit avec fierté en attendant que je répète chaque mot avec lui (gigoteuse, lit, tétine …) puis M pointe du doigt mon vélo d’appartement en attendant que je répète « vélo », puis il pointe du doigt sa veilleuse en attendant que je lui propose la musique, qu’il me réponde oui avec un grand sourire, et enfin qu’il cale ses petites mains derrières son dos pour s’endormir.

13h25, tout le monde est couché, M chantera un peu avant de fermer les yeux. Je vais pouvoir manger un peu, ranger le capharnaüm que m’aura laissé la matinée, remplir les cahiers de liaison, faire la vaisselle, surveiller régulièrement les petits bouts puis souffler un peu en attendant le premier réveil.

15h, souvent se réveille la première, on passe sur la table à langer puis on va jouer au salon toutes les deux jusqu’au réveil de Li qui suit en général très rapidement. Je fais alors le stock de livres, de marionnettes et de jouets pour assouvir les besoins de Li en spectacles. Ouf, heureusement qu’elles sont bon public ces chipies.

15h30, les garçons se réveillent à leur tour, A a besoin d’un peu plus de câlins pour émerger, M est tout heureux de retrouver les filles et court leur faire des câlins. Le bonheur de ces moments là n’a pas de prix … 

15h45, l’estomac de Li nous appelle, elle attend son goûter avec impatience. Une bonne compote de pommes à la vanille plus tard, ça va déjà mieux. Le biberon de lait commence à être boudé, je m’adapte en lui proposant un yaourt qu’elle prendra volontiers.

16h, c’est au tour des plus grand de prendre leur goûter, Li digère face à nous, tout en râlant un peu car je ne m'occuppe plus d'elle exclusivement. Je donne à manger à , pendant que les garçons mangent seuls à côté de nous. La musique est activée, il y en a pour tous les goûts. Je danse, je chante, met ses bras en l’air pour m’accompagner et A en redemande. Je pense chaque jour que les voisins doivent me prendre pour une folle, mais je me réconforte en me disant que l’un d’entre eux détient l’oreille musicale et finira par m’inscrire à THE VOICE.

16h30, tout est nettoyé, débarrassé, je change la couche de Li avant qu’elle s’en aille. Tout le monde est en jeux libres.

16h45, Li s’en va avec sa maman et sa grande sœur P que je suis heureuse de voir grandir. Elle en profite souvent pour retourner dans la salle de jeux quelle a connu pendant deux ans avant de rentrer à l’école et de laisser la place à sa petite sœur.

17h, M et A réclament à dessiner, commence à vouloir essayer aussi. On nomme ensemble les couleurs, on apprend à boucher les feutres, on dessine sur la feuille du copain, sur la table et aussi sur son nez, évidemment.

17h15, le dessin ne les intéresse plus, ils sont tous partis aux quatre coins de l’appartement. Je range tout avant de voir une œuvre sur mes murs et je propose aux garçons de m’aider à ranger les affaires de Li : tapis, jouets. Ils adorent participer, me demandent où va tel ou tel jouet et veulent être les premiers à trouver leur place.

17h30, Craquotte et Anthony rentrent, est aux anges et saute dans les bras de Craquotte, A saute dans les bras d’Anthony et M court à l’opposé en rigolant car il sait qu’il va être mangé de bisous à son tour. Avant de faire ses devoirs, Craquotte aime bien jouer un peu avec chacun des enfants.

18h, la fatigue est là pour tout le monde, et notre activité favorite de fin de journée est un moment Snoezelen. Petit à petit je m’équipe en lumières différentes et nous nous mettons dans la pénombre pour admirer toutes les formes et les couleurs que projettent ces lampes sur les murs et les plafonds. Cette activité m’épate à chaque fois, elle a le pouvoir de captiver les enfants de tous les âges et même les adultes, de les apaiser, de les réunir et de les fasciner. Aujourd’hui les garçons réclament d’eux même cette activité.

18h15, et A s’en vont avec leurs parents, A trouve encore l’énergie de faire des allers retours en courant dans le couloir.

18h30, M s’en va à son tour, la porte est à peine ouverte qu’il reproduit les allers retours de A qui l’ont beaucoup amusés. Il a rapidement chaud et s’impatiente dans la poussette, la conversation avec maman attendra.

La journée de travail n’est pas terminée, il faut maintenant ranger, nettoyer, désinfecter, faire le repas pour le lendemain et débuter la soirée d’une maman, vérifier les devoirs, le cartable, préparer les affaires pour le lendemain, superviser la douche, écouter les potins du Ce2 et penser à dormir un peu, avant de recommencer le lendemain 

S part à l'école !

Par Le 13/08/2019

Il y a eu la première rencontre avec tes parents, tu étais encore dans ton cosy entrain de dormir pendant que nous discutions. Le choix de travailler ensemble s’est très vite fait.

 

 

Il y a eu ton arrivée, ta première séparation avec maman. Je t’ai beaucoup porté, en balade, à la maison ou juste pour que tu trouves le sommeil.

 

 

Il y a eu ton premier anniversaire. Ces premiers instants de partage avec les copains et les copines, ces angoisses qui disparaissaient petit à petit.

 

 

Il y a eu tes premiers pas, suivis de tes premières « bêtises ».

 

 

Il y a eu tes premiers mots, ceux qu’on ne pouvait plus arrêter, ceux qui allaient déclencher ton côté pipelette qui te caractérise tant.

 

 

Il y a eu à nouveau des moments de séparation difficiles, après chaque vacances, qui duraient plusieurs semaines, mais jamais longtemps dans la journée.

 

 

Il y a eu les premiers départs, celui de M en particulier avec qui tu étais très proche.

 

 

Il y a eu ta métamorphose, celle où tu as pris la place de grande. Celle où tu t’es mise à prendre soin de tout le monde, à imiter maman, papa et peut-être nounou.

 

 

Il y a eu ton deuxième anniversaire. Celui où tes goûts se sont affirmés, ton caractère aussi.

 

 

Il y a eu cet instant où tu as décidé de ne plus porter de couche, du jour au lendemain. On t’a écouté et tu avais raison, tu étais prête et c’était le moment.

 

 

Il y a eu l’inscription à l’école, puis la visite.

 

 

Et puis il y a aujourd’hui, ce départ que l’on redoute à chaque fois. Ce jour spécial qui ressemblera à tous les autres pour toi. Celui où on fermera la porte sur une routine quotidienne ensemble. Celui qui brisera le cœur des adultes et dont tu n’auras pas le souvenir.

 

 

Heureusement il y aura des « il y aura » cette année encore car notre aventure continue d’une manière différente. Beaucoup d’école et un peu de Nounou parfois.

 

 

 

A ces deux années.  

22054315 10214293155345401 2066985010 n

 

 22054371 10214293174585882 1444048270 n

 

 28741200 10215686577460083 1780198731 n

 

 33964510 10216410043346278 8780743303013335040 n

 

 42560390 300489330537785 5416112287498895360 n

 

 42604098 460905784430917 1989092521208184832 n

 

 67581213 788565828212528 5634456579307732992 n

Un an de nous petite S

Par Le 16/11/2018

 

 

Cet article aurait dû être posté depuis déjà 2 mois mais je l'ai dis : je reviens en force à partir de maintenant. ;)

Nous allons ensemble faire un retour sur notre année passée ensemble ma jolie S.

Arrivée fin août l'année dernière, il t'a fallut de longs mois avant de quitter mes bras et de t'habituer à ton espace. Alors on a trouvé des compromis : le porte bébé et la balancelle ! Tes deux outils préférés. Avec eux on réussissait nos balades, tu arrivais à t'endormir sereinement et tu te sentais en confiance. Malgré tout tu as toujours été souriante, dès le départ, toujours partante pour jouer ou faire la fofolle. 

Sophia 1

Sophia 2

Puis est venu une période d'angoisse des bébés où il t'était impossible de les approcher. Que ce soit au parc, où tu ne descendais plus de la poussette, ou à la maison où il fallait garder une distance de sécurité entre toi et petite R. Heureusement ceci n'a pas duré très longtemps et toutes les deux êtes vite devenues de grandes copines :)

Sophia 3

On a aussi fêté ton premier anniversaire et tes premiers pas. De grands moments !

Sophia 4

Il y a eu tes premières sorties au Ram également, que tu as tout de suite adoré. Tu as toujours voulu participé à toutes les activités !

Sophia 5

En un an on peut dire qu'on a bien appris à se connaître toi et moi. Je sais désormais qu'après chaque vacances, il te faut deux à trois semaines de ré-adaptation pour te ressentir à l'aise avec les copines et le rythme. Et puis après, on ne t'arrête plus ^^ Je sais aussi que la moindre habitude est très importante pour toi, et que chaque changement (même un changement de draps mdr) doit être préparé et bien intégré. Je sais que tu es une petite fille très sensible mais à la fois extrêmement autonome et que tu as envie de tout faire seule le plus rapidement possible. D'ailleurs, je m'amuse à t'appeler mon assistante. Tu es très en demande "d'aider nounou" et tu adore t'occuper de petite R, petite P, ou de tes poupons comme une vraie maman. Ou comme une vraie nounou.

 

Sophia 7

Aujourd'hui tu parle comme une pipelette (je ne vais pas me plaindre car j'adore ça !) et ton vocabulaire et tes phrases s'enrichissent à vitesse grand V. 

Sophia 8

C'est parti pour une nouvelle année ensemble !!!! Gros bisous !

J'ai testé les jeux d'eau avec Smoby !

Par Le 12/08/2018

 

Avec ces grosses chaleurs il est difficile d'organiser nos journées de la même manière et de faire les mêmes activités avec nos petits bouts. Je ne sais pas vous, mais ici on sort le matin plus tôt, on rentre plus tôt et on se plonge dans des activités plus calme, en couches, volets baissés pour garder un peu de frais. 

J'aime bien ressortir de vieilles activités comme le bac à glaçon surprise, ou patauger les pieds dans l'eau dans notre mini piscine Decathlon que j'adore (servant aussi de piscine à balles le reste du temps) : 

Les lits chez une assistante maternelle

Par Le 12/09/2017

 

Un petit topo sur les lits ne serait pas de trop après les petites questions que l'on me pose. 

Quand on est assmat, le choix du matériel est très important et plus on avance dans le temps, plus la puériculture évolue et plus le choix est rude. 

On ne peut pas choisir n'importe quoi : il existe des règles à respecter, il faut réfléchir à la place, le coût et l'utilisation que l'on va en faire. 

 

Les lits parapluie : 

Lit parapluie

Un lit parapluie est un lit compact, qui se plie et se déplie facilement (bon, quand on a trouvé le coup de main j'avoue). Ce qui est top pour une Nounou qui a souvent besoin d'en avoir plusieurs et d'en mettre dans chaque pièce de sa maison. Donc pouvoir enlever les lits les week-ends et les vacances pour décrocher un peu du boulot, c'est top. 

Il existe aussi des lits parapluie avec plan à langer intégré. Et c'est génial lorsque l'on manque d'espace. J'ai même commencé il y a cinq ans avec un lit comme celui ci. Il me servait de point de change lorsque ma fille dormait dans la chambre possédant la table à langer principale. 

Lit parapluie langer

Mais les lits parapluie moi je DETESTE. Pourquoi ? Parce qu'il faut savoir que les matelas sont INTERDITS dans les lits parapluie. Alors certes, cela dépend des secteurs. Certaines puéricultrices l'autorisent, d'autres non et on entend tout et son contraire. Moi je pense que s'ils sont jugés dangereux quelque part, mieux vaut ne prendre aucun risque. Un enfant peut glisser facilement sous le matelas puisque les parois sont souples, se coincer la tête entre les deux, et le risque d'étouffement est bien présent. La seule chose autorisée et sans danger reste le support prévu à la base lors de l'achat du lit. Pas très matelassé, pas très confortable ... mais niveau sécurité c'est le meilleur que l'on peut proposer dans ce genre de lit. 

 

Les lits en bois et à barreaux 

Lit a barreaux en bois

Une très bonne solution pour le confort de l'enfant . Il faut avoir de la place, mais au moins les enfants sont installés confortablement sur un vrai matelas sans risque. ATTENTION : il est interdit de mettre des tours de lits pour l'accueil de nos bouts de choux ! Il y a encore une fois trop de risques d'étouffement ou d'étranglement. Pas de peluche, pas de jouets, RIEN. On peut à la limite, mettre un tour de lit à l'EXTERIEUR du lit si plusieurs enfants dorment en même temps, cela délimite leur espace de sommeil et leur offre une petite intimité. 

 

Les lits à barreaux en Fer

Lit bebe a barreaux en metal blanc casse l 126 cm juliette 1000 10 1 151004 0

Ceux là, je les adore ! Les lits à barreaux en fer forgé ne se font plus beaucoup et c'est bien dommage. Ils ne s'abîment pas, aucun bébé ne pourra grignoter les barreaux avec ses petites dents ! De plus, il y a un côté du lit qui s'abaisse pour préserver notre dos. J'en ai actuellement deux chez moi (que je cherche à vendre pour un gain de place mais que j'adore et que je conseille à tout le monde !). Ils durent dans le temps, et en plus de ça, sont très jolis !

 

Les lits à barreaux pliants

Lit bebe barreaux pliant 4

J'ai découvert les lits à barreaux en bois pliants il y a peu de temps. J'en possède actuellement un et j'aimerais dans l'idéal n'avoir que des lits comme ça. Ils s'installent très rapidement, sont robustes , les enfants confortablement installés sur un bon matelas ... tout ce qu'il faut. Il permet aux assistantes maternelles de pouvoir moduler leur espace sommeil en fonction des rythmes de chacun, de la place du moment, d'une absence d'enfant, de les ranger quand nous n'accueillons pas les enfants et de gagner de l'espace privé ... 

 

Les lits à roulettes 

At4 lit coulissant 3 barreaux amovibles 4 roulette

On n'y pense pas assez mais lorsque l'on a un grand espace d'accueil, ou un nombre important d'enfants ( en Mam par exemple ) il faut penser à avoir AU MOINS un lit sur roulettes. En effet, par raison de sécurité toujours, en cas d'incendie ou de danger imminent, il suffit de mettre plusieurs enfants dans un lit et d'évacuer plus vite.

Les lits bébé superposés  

Lit superpose bebe 70cm panneaux

Très chers, mais gain de place assuré si on a pas peur de l'effet cage à poules (bon ok je plaisante désolée les crèches).

 

Les couchettes 

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Il existe plusieurs styles de couchette. J'en possède deux comme ci-dessus. Cela permet aux enfants à partir de deux ans (ou 18 mois) de gagner en autonomie. Ils peuvent se lever quand ils ont réveillés, aller aux toilettes et se sentir rassurés durant leur apprentissage vers la propreté. Ils sont également encastrables et se glissent facilement sous un lit.

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Les matelas 

Sur le même principe que la couchette, n'oubliez pas le matelas ! Tout simplement, un matelas posé au sol , avec une alaise, un drap housse et une gigoteuse (pas de couverture ni d'oreiller attention !) Rien de plus simple mais les plus grands peuvent être autonomes, et les plus petits sont en sécurité (le risque de chute est abaissé)... Bon après, il faut que les petits restent en place et ça, c'est une autre histoire :)

 

Voilà ! J'espère que ce petit topo sur les lits chez un(e) assistant(e) maternel(le) vous a plu et que cela vous aidera dans votre choix ! Je vous ai mis tous les liens des différents lits en dessous si cela vous intéresse, vous n'avez pas besoin de chercher :)

 

 

Une rentrée difficile ...

Par Le 07/09/2017

 

En toute honnêteté j'attendais que les journées soient plus gaies pour reprendre plaisir à écrire et à raconter nos "supers journées chez les Babyz."

Et puis je me suis dis que c'était aussi ça le métier et raconter les petits couacs que peuvent vivre les assistantes maternelles n'est pas une tare. 

Je pense qu'on vit toutes et tous un moment plus ou moins difficile avec un enfant. Le problème dans ce métier c'est qu'on est très seul(e), ce qui n'arange rien. 

Je vis actuellement une "adaptation" très compliquée avec M, 5 mois, une petite fille très angoissée qui pleure énormément. 

Vivre dans les cris du matin et soir c'est terriblement douloureux, le moral de tout le monde est bas et je culpabilise énormément pour les autres enfants (qui ne se plaignent jamais heureusement, mais qui ressentent tout). Les activités sont au point mort car on essaie d'en faire entre chaque brève accalmie et ce n'est pas évident. Les lectures, les comptines, tout se fait dans les cris et il est difficile de s'entendre sur un moment calme.

Les sorties se font brèves car dans les cris cela dérange tout le monde, le regard des gens est lourd... A la maison l'ambiance est difficile, j'ai un stress constant et quotidien avec la peur que les résidants autours de nous pensent que je fais du mal aux enfants. 

J'ai également mis ma fille à la garderie du soir, et cela m'a brisé le coeur. J'ai débuté ce métier pour allier vie de famille et travail ( Rapelle toi les clichés sur les assmats juste ici ) et encore une preuve que cela est tous sauf le cas par moment. Mais c'est un meilleur choix pour elle, pas envie qu'elle subisse elle aussi tout cela en rentrant de l'école, cumulé à sa fatigue. Et puis le regard de tous les parents à l'école lundi soir (entre la pitié et la compassion j'imagine) m'a un peu soûlé. 

Mon mari a décidé de ne plus rentré le midi pour manger car il ne supporte pas tous ces pleurs et tout cela accumulé fait que je me sens très isolée. Le fait de ne pas réussir à trouver une solution à la souffrance de ce petit être est déprimant pour moi et pour les autres enfants. 

J'essaie de me raccrocher à chaque évolution positive, chaque jour. Mais depuis trois semaines, j'ai l'impression de faire un pas en avant un jour, et deux en arrière le lendemain. Donc en plus de la patience, il faut de bonnes épaules solides. Et à moins de ne pas avoir de coeur, vivre la souffrance d'un petit être nous fait bien souvent à nous aussi, terminer la soirée en larmes. 

Ma formation "langue des signes" est un peu sur le côté pour l'instant, j'avoue qu'une fois la journée terminée, j'ai plus envie de décrocher un peu pour le moment. 

Voilà pour les nouvelles de ces dernières semaines, pas très habituelles sur ce blog c'est vrai, je préfère en général ne parler que des bons moments mais je veux aussi rester transparente sur mon métier, qui n'est pas toujours un monde de bisounours ;)

En attendant je te laisse avec quelques photos de nos derniers jours, l'arrivée de S, 9 mois et de E, 2 ans, deux petites filles pleine d'énergie et super rigolotes, le -plus que triste- départ de ma grande M pour l'école et le -presque quatre pattes- de R plus determinée que jamais.

Iffopf

Jhu

Sans titre 65

Sans titre 67

 

 

 

 

 

 

 

Notre semaine du 31 juillet au 4 août 2017.

Par Le 06/08/2017

 

Et voilà les vacances sont terminées pour Nounou qui s'est bien reposée pendant ces deux semaines.

La reprise s'est faite lundi, avec O, une petite fille de deux ans que j'ai accueilli exceptionnellement cette semaine en remplacement de sa nounou, R qui a déjà bien évolué, A qui était là mercredi et M qui m'a couverte de "Nounou je t'aime !!" toute la semaine :) On ne peut pas rêver mieux !

Evidemment il y avait aussi Craquotte, qui est toujours en vacances elle, donc j'ai repris avec quatre enfants et cinq mercredi. C'était ... sportif ! Clairement la semaine ne m'a laissée aucun répit alors j'ai hâte de voir ce que va donner la fin du mois d'août et le mois de septembre avec ma ribambelle de petit bouts de choux ^^

Aout

Cette semaine nous avons profité du beau temps le matin, commencé la diversification de R qui se débrouille comme un chef, elle a aussi montré son envie de ramper! Je sens que cette petite puce ne va pas rester petite bien longtemps ! Nous avons aussi ressorti la peinture pour M et Craquotte, O a préféré chanter avec le bébé et Nounou, et j'ai aussi reçu du nouveau matériel pour cette rentrée chez les Babyz : un sac à langer que j'ai commencé à bieeeeeennnnn organiser pour parer à toutes épreuves lors de nos sorties, un nouvel égouttoir à biberons, des caisses nominatives pour chaque enfant dans la cuisine avec ses biberons, son eau, son lait, ses gouters etc ... ET ! LA NOUVELLE POUSSETTE !!!!!

 

Aout 2

Une poussette quadruple Familidoo, adaptée à mon ascenseur et à nos sorties à quatre. Je garde la double évidemment, qui me sert encore avec mes "grands" bébés qui marchent, et parce que je serais bien contente de l'avoir pour soulager mon dos les jours où tous les enfants ne seront pas là. Pour vous donner une idée, ma poussette double pèse à vide 10kg, la quadruple quant à elle, pèse à vide 22kg ! Ajoutez le poids de chaque bébé, du sac ...on arrive vite à devoir pousser, tirer et soulever près de 70 kg pour des touts petits . Alors alterner les deux ne sera pas du luxe pour mon dos et mes petits poignets. 

:) 

 

Juillet 2017

Par Le 14/07/2017

 

On y est, c'est les vacances chez les Babyz et c'est pourquoi ce mois de juillet fut assez court.

Court mais pas moins intense !

En effet, ce mois ci, nous avons accueilli un tout nouveau bébé ! Il s'agit de R, et elle a 4 mois, bientôt 5.

Une petite puce adorable, qui s'est très vite adaptée à la maison, à ses camarades et à sa nounou. Elle est incroyablement mignonne, agréable et joueuse. Déjà quasiment réglée sur ses repas et siestes, elle est très demandeuse d'évolution en motricité ! Elle se retourne, recule avec ses pieds et fait l'horloge, elle attrape les jouets et joue avec comme un bébé d'un ou deux mois de plus. 

En ce début de mois, nous avons aussi fêter le départ de A-J, qui s'en va en vacances avant de rejoindre les bancs de l'école lui aussi. Il sera dans la même école voire dans la même classe que M à la rentrée. M est donc actuellement la plus grande à la maison, ce qui fait très bizarre étant donné qu'elle était "bébé Mi" depuis maintenant deux ans. 

On a assisté à la toute dernière sortie à la bibliothèque de la saison, organisée par le RAM, qui ferme ses portes lui aussi pour rouvrir à la rentrée. Nous aurons d'ailleurs une toute nouvelle directrice de RAM, nous avons dit au revoir à Fabienne, qui sera mutée dans un autre secteur.

Craquotte a été en vacances et a pu profiter de R, depuis le temps qu'elle voulait un nouveau bébé à la maison ! Elle était ravie,  une chose est sûre, ce bébé ne va pas manquer d'affection ^^

Z et M ont eu un petit virus qui les a mis un peu K.O , mais ça n'a pas empêché M d'arriver en Reine des Neiges vendredi ! D'ailleurs, nous avons passé un cap : fini la couche ! Très fière d'elle, elle se débrouille comme un chef .  

Je vous laisse avec quelques images de nos derniers jours chez Nounou et souhaite à tous les bébés de bonnes vacances !!!!! A très vite !!!

 

mois de juillet assmat

mois de juillet 2017 nounou

assmat

JE SUIS DIPLOMEE !!!

Par Le 09/07/2017

 

Attention ! Post sans aucune photo d'enfants, juste beaucoup de blaba !

Je profite de ce dimanche soir pour faire cet article qui me tient beaucoup à coeur. 

 

Si je devais résumer cette année 2017, professionnellement : beaucoup de stress ! Entre le renouvellement, la demande pour 4, et le CAP, ce fut une année riche en émotions. 

Mais je suis heureuse, très très heureuse, de vous annoncer que je suis titulaire de mon CAP petite enfance !!!! 

 

Retour en arrière rapide sur ce qui m'a amené jusqu'ici : 

J'ai d'abord fais mes études dans la mode où j'ai obtenu un BAC+2. J'ai adoré mes études, j'ai remporté des concours et obtenu mon BAC avec Mention Très bien, malgré mon côté un peu "révoltée" et "anti autorité". J'aimais ce que j'apprenais, je m'éclatais en cours de pratique, j'avais des facilités dans les matières générales donc mes études ont été satisfaisantes. C'est donc toute contente que je suis arrivée sur le marché du travail à 20 ans dans l'espoir de pouvoir m'éclater à nouveau dans la vie active. La réalité de ce milieu m'a vite ratrappée, secteur bouché, secteur à "fils de" et où seuls les -10ansdexpériences- ou les -sortisdegrandesécolesmêmemoyens- avaient leur chance. Je pouvais commencer par les retouches évidemment, comme beaucoup d'entre nous, mais je ne voulais pas. Je voulais créer, me servir de mes mains et de mon imagination, pas passer ma vie à refaire des ourlets et recoudre des boutons pour les mamies du coin. J'ai donc en parallèle d'un petit boulot de vendeuse chez Zara (le B.A.BA de la bordelaise) tenté de monter ma petite entreprise à deux reprises. Deux marques déposées, deux projets dans lesquels je croyais profondément mais qui n'ont fait que renforcer l'idée que les gens d'aujourd'hui ne peuvent tout simplement plus s'habiller avec du fait main. La crise, le marché étranger et bon marché... inutile de faire un dessin quand moi même je n'avais pas les moyens d'acheter ce que je proposais. Et vu le temps énorme que je pouvais passer sur un article ... Je ne pouvais pas vivre en vendant trois bavoirs par semaine et avec le temps, ça ne m'éclatait plus du tout. 

Aujourd'hui, je n'ai plus aucune machine à la maison. Et pourtant qu'est-ce que j'étais équipée ! A la question à laquelle j'ai le droit tout le temps : 

"Mais pourquoi tu ne continues pas ? C'est dommage de laisser un talent de côté en plus tu aimais ça !"

Je répondrais encore une fois : 

"On peut vivre plusieurs cycles de vies complètement différents et on peut être douée pour plusieurs choses ou apprendre  à l'être ."

Aujourd'hui la couture ne me fait plus du tout vibrer. Peut être qu'un jour ça reviendra ... en passe temps. 

 

J'ai donc profité d'être encore jeune pour pouvoir me réorienter professionnellement et pouvoir encore me former. Bien que, nous pouvons nous former à n'importe quel âge.

Il était hors de question pour moi de poursuivre dans la vente, j'aimais beaucoup mes collègues mais je haïssais mes clients ^^ 

 

J'ai toujours aimé "garder" les enfants. C'était le terme, je "gardais" les enfants dans mon entourage, dans ma famille, j'ai élevé mon petit frère et eu ma fille jeune, donc j'ai toujours été dans les couches, les biberons et les comptines. Mais j'ai voulu passer du rôle de "gardienne" à "professionnelle" de la petite enfance. J'ai passé ma formation d'assistante maternelle et j'ai adoré ça ! Tous les jours j'apprenais quelque chose de très interessant, tous les jours je me remettais en question car en tant que maman, babysitter ou grande soeur, on ne réfléchi pas souvent à ses gestes et c'est génial de pouvoir apprendre autant. Tous les soirs je racontais tout à mon mari qui était très impliqué dans ce projet, je changeais la disposition de la chambre ou de la pièce de jeux et je prenais note de tout ce que je pouvais. 

Depuis que j'exerce ce métier, je n'ai JAMAIS eu la boule au ventre que l'on peut ressentir avant d'aller travailler par moment. Je n'ai JAMAIS eu envie d'arréter au contraire. Lorsque l'on rentre de vacances j'aime rentrer deux jours plus tôt pour préparer mes activités, organiser ma pièce de jeux et mon accueil. Je m'inscris à toutes les formations que je peux et je lis beaucoup sur les différentes formes d'éducation. 

J'aime vraiment ce que je fais et je ne veux pas faire autre chose à ce jour. 

C'est pourquoi j'ai décidé de passer mon CAP petite enfance cette année. Un défi personnel au départ, une envie d'apprendre et de me perfectionner par la suite. Avoir ce diplôme était pour moi mon nouveau cycle de vie. Mettre derrière moi réellement mes anciens diplômes et la couture, pour débuter ma professionnalisation dans le métier que j'exerce depuis maintenant cinq ans. Débuter ... 

Débuter car vous me connaissez maintenant, j'aime le défi et j'aime aller toujours plus haut. Le CAP peut m'ouvrir la porte d'autres concours (auxilliaire de puericulture, éducatrice de jeunes enfants etc ...) si un jour ce métier ne me suffit plus ou si tout simplement il n'y a plus de travail pour moi. 

Mais j'aime mon métier et je veux rester assistante maternelle. 

Bien sûr, j'ai des projets et même de gros projets pour les années à venir. Mais ça, ça reste encore secret. 

Cette année fut remplie de stress, d'envie d'abandonner, de sentiments négatifs car l'impression de ne pas suffisement étudier et d'être nulle, de fatigue ... Mais je ne regrette absolument pas cette année, elle m'a permise de me dépasser. Retourner "à l'école" ce n'est vraiment pas facile, surtout en candidat libre, seule avec ses bouquins à essayer de trouver du temps pour réviser entre le travail, la maison et la famille. Refaire un rapport de stage, passer un oral, remplir des copies d'examens ... faire partie des plus vieilles de la salle quand il y a encore 7 ans, j'étais la plus jeune de ma promo ^^ 

Je suis heureuse de mes notes également, car (tant pis si ça paraît prétentieux je m'en fiche) je ne voulais pas de notes moyennes. Je ne voulais pas "juste" avoir mon CAP pour l'avoir, c'est mon métier aujourdhui alors je voulais vraiment REUSSIR les épreuves. J'aurais été capable de repartir pour une année de révisions seule si jamais les notes ne me seraient pas convenues c'est certain ^^. Prétentieuse, Masochiste ou Perfectionniste malsaine .. à vous d'en juger.

Si je peux aider avec ma petite expérience ou répondre a vos questions si vous vous préparez à l'examen j'en serais ravie. 

J'ai obtenu : 

- EP1 (prise en charge de l'enfant à domicile) : 18/20

- EP2 (accompagnement éducatif de l'enfant et oral) : 19.25/20

- PSE (prévention, santé et environnement) : 18/20

- EP3 (techniques de service à l'usager) : 18.5/20

Ce qui me donne une moyenne de 18.54/20 (avec les coefficients) 

 

Je me rapelle encore de cette même période l'année dernière pendant mes vacances, où je me suis lancé le défi fou de passer cet examen. Jamais je n'aurais cru aller jusqu'au bout et aujourd'hui je le fête à quelques jours de mes vacances... c'est dingue. Merci à mon mari d'avoir cru en moi (un peu trop d'ailleurs si je l'avais écouté je n'aurais jamais révisé ^^), à ma soeur, aux groupes de soutien Facebook où on apprend beaucoup aussi. Merci à mes Babyz qui ont été réglé sur le même rythme de sieste cette année ce qui a permis à Nounou de pouvoir étudier. 

 

N.B : Je rappelle que l'examen du CAP n'est pas obligatoire pour être assistante maternelle. Seul l'EP1 est obligatoire à la fin de la seconde partie de formation pour être renouvellée au bout de cinq ans. Vous pouvez passer par la suite le CAP en entier mais seule (ou avec un organisme payant), en vous inscrivant sur le site du rectorat de votre académie. 

 

 

 

 

 

 

H s'en va !

Par Le 01/07/2017

 

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Ce vendredi, c'était le tout dernier jour de H à la maison. Déjà deux ans qu'il était avec nous, je me rapelle encore de son arrivée, de cette petite trouve de l'époque avec A et S. Mes trois petits mecs. H était le bébé, A l'avait pris sous son aile et s'était même assagit en passant du bébé de Nounou à un plus grand bonhomme :)

Je vous invite à revoir l'arrivée de H juste ICI .

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Il est temps pour lui de rejoindre les bancs de l'école, et il est plus que prêt ! Déjà de nombreux mois qu'on en parle et puis maintenant... c'est un grand garçon ! Un tombeur, qui nous sortait régulièrement des phrases hallucinantes tel un adulte dans un tout petit corps. Il nous aura bien fait rire et il aura fait chavirer de nombreux coeurs à la maison, au parc ou au Ram :) 

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J'ai été ravie de t'accueillir et de te voir grandir à nos côtés, Nounou ne t'oubliera jamais  te souhaite de très belles aventures et beaucoup de bonheur pour la suite !

 

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Fraich'attitude

Par Le 25/06/2017

Tout comme l'année dernière, nous avons pu profiter de la fraich'attitude organisée au jardin public de Bordeaux pour les enfants. La journée a pour but de sensibiliser les plus petits aux joies des fruits et légumes et de la nature.

Nous y trouvons différents stands allant de la baby gym aux spectacles, en passant par les plantations d'herbes aromatiques et maquillages sur le thème évidemment. 

L'année dernière, la pluie nous a obligé à nous abriter sous les arbres et à faire le maximum d'activités en un minimum de temps, cette année c'est la canicule qui nous a fait préférer le spectacle ombragé de la fée du potager. Tour de magie, dégustations et histoires en kamishibaï, A-J , et Nounou , avons trouvé cette matinée très agréable. Même la maman de Z est venu nous rejoindre pour lui en faire profiter aussi. 

 

Quelques photos de notre sortie : 

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Notre mois de Mai 2017

Par Le 17/06/2017

Le mois de Mai 2017 a été un grand mois dans la maison des Babyz !

Tout d'abord parce-que Nounou a obtenu son renouvellement d'agrément pour les cinq prochaines années, mais aussi parce-qu’elle a obtenu une QUATRIÈME place à temps plein ! Une belle évolution professionnelle qui nous a permis de continuer d'accueillir Z après le grand retour de A-J, mais aussi une nouvelle copine de jeux : A, 2 ans, pour les mercredis jusqu'à sa rentrée en toute petite section cette année.

A-J est donc revenu d'Afrique grandi, plein de vie et toujours aussi souriant. Tout le monde a été très heureux de le retrouver.

Nous avons également reçu notre nouvelle poussette double, la Evalite Duo de Joie, plus légère que la précédente et qui sera très utile à partir de la rentrée (à suivre !).

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Epreuves terminées

Par Le 17/06/2017

 

Voilà, c'est officiel, mon année de révisions est terminée !

Jeudi 9, j'ai passé mon épreuve de PSE (Prévention, Santé, Environnement) qui a été relativement facile. Les écrits des années précédentes m'ont beaucoup aidé à m'entraîner et à savoir à quoi m'attendre. Ça a même carrément tout changé ! Il y a un mois de ça, je ne savais même pas que cette épreuve existait et en voyant "PSE" sur ma convocation j'ai paniqué. J'ai couru à la fnac m'acheter le petit livre en question, et j'ai révisé cette matière autant que j'ai pu.     La partie secourisme, assez présente, a été plus facile à appréhender grâce à ma formation de sauveteur. Sinon, c'est une épreuve de logique, sur la vie de tout les jour et au travail. Dommage qu'elle ne soit que coefficient 1.

Mercredi 14, je me suis rendu à Saint Médard de Guizière pour réalisée mon épreuve Ep2 et Ep3.

Je n'ai jamais autant stressé que les jours qui ont précédés cette journée. Nuits blanches, migraines, révisions sur révisions et entraînements sur entraînements.

J'ai commencé par être appelé pour l'Ep3. Nous sommes parti en groupe de 6 filles. L,'Ep3 est une épreuve pratique de cuisine, et une d'entretien. J'avais très peur car à la maison, je ne fais pas les même geste qu'en collectivité et c'est ce qui est quand même assez attendu. Beaucoup d'aller retour car locaux inconnus, mais finalement sur le moment, j'ai fais comme à la maison. En rajoutant 55 lavages de mains entre chaque étapes et des tonnes de règles d'hygiène en plus. Je pense avoir réussi l'épreuve mais je préfère avoir mes notes pour en juger.

L'Ep2 ... La pire épreuve pour moi : l'oral. J'ai eu tellement peur de cette épreuve et finalement tout s'est super bien passé. Le jury a été d'une bienveillance incroyable, m'a beaucoup complimenté et a adoré mon travail. Je suis sorti de là plus rassurée que jamais.

Les résultats tomberont début juillet donc encore quelques jours de patience, mais c'est une belle page qui se tourne :)

CAP petite enfance

Par Le 07/06/2017

 

On y est ... Je ne sais pas ce qui m'a pris de me lancer là dedans.

Juillet 2016, les résultats de mon EP1 tombent, j'obtiens un 18/20 et je me sens pousser des ailes ... je ne vois que ça.

Allez, partons pour le CAP en entier, ça ne devrait pas être très compliqué, après tout, ce n'est "qu'un" CAP.

On y est ... Nous sommes en Juin 2017, période d'épreuves et je suis sur le point de REELLEMENT passé ce fichu examen.

Je n'arrive même pas à y croire, car il y a eu beaucoup de doutes au cours de ces onze derniers mois.

Au mois de septembre, je suis partie m'acheter les livres et tout le programme de l'examen. J'ai commencé avec des objectifs (AHAHA) comme finir tel ou tel chapitre à telle date. Mes objectifs reculaient sans cesse : ben oui, reprendre ses études en travaillant 52h par semaine et en étant maman, ce n'est pas si simple que ça.  A la fin du premier trimestre, j'ai déjà voulu abandonner.

Ce CAP n'est pas "qu'un" CAP.

Et là, tout est dit.

J'ai passé 11 mois à étudier la biologie et ses schémas corporels, la nutrition de l'homme, de l'enfant, du bébé et du nourrisson, les sciences médico-sociales avec le développement de l'enfant et ses anomalies, le cadre juridique et institutionnel de l'enfant et de sa famille, la communication, mais aussi la technologie et la sécurité, jusqu'aux techniques professionnelles de la collectivité plus que du privé.

Un programme extrêmement chargé, comme je les aime car mon but était d'apprendre, mais bien plus complexe que ce dont on peut s'attendre en passant un CAP.

Mon mari me l'a même dit en m'aidant un soir à étudier "On dirait que tu révises un BTS en biologie".

Je commence à faire une overdose de celles qui disent "Le CAP petite enfance ? pfff je l'ai eu haut la main il est hyper simple !" ou encore "tu stresses pour rien, tu verras c'est rien du tout ! il est facile !"

En presque une année, j'ai "côtoyé" virtuellement via les réseaux sociaux plusieurs types de personnes : les lycéennes de 16-17 ans qui sont en cours depuis deux ans pour passer cet examen (elles aussi elles stressent), les assmats comme moi qui se lancent un défi perso et qui ne jouent pas non plus leur vie (elles aussi elles stressent), les personnes qui se réorientent et qui vont poursuivre avec plusieurs concours pour rentrer dans les écoles ou les hôpitaux (elles aussi elles stressent). Depuis un mois je vois des candidates sortir en pleurs des salles d'examens, d'autres faire des malaises à force d'attendre leur tour avec le stress et la chaleur, d'autres se planter complètement en faisant de graves erreurs en pratique à cause du stress également. Une amie collègue à moi qui a décroché son diplôme juste après notre formation m'a dit au mois de Septembre "Il n'est pas simple à avoir c'est faux. Si tu le veux, il faut BOSSER."

Donc j'ai fait de mon mieux.

Malgré le travail, malgré la fatigue, malgré les baisses de motivation, malgré les soucis, malgré la peur au ventre.

En Avril j'ai reçu ma convocation et j'ai compris que j'avais mal rempli ma feuille d'inscription car j'étais à nouveau convoquée pour l'EP1. Donc il a fallu un mois de négociation auprès du rectorat pour que l'on trouve un arrangement afin que je ne repasse pas deux fois la même épreuve. J'avais simplement oublié de cocher une case, et je ne voulais pas prendre le risque de repasser l'épreuve et de me planter ou d'avoir une moins bonne note. Également, cela faisait deux jours de plus d'examen, deux jours de plus à embêter les parents pour qu'ils trouvent une solution, et deux jours de plus de perte de salaire pour moi, pour une simple erreur. 

Donc après négociation, mon EP1 sera pris en compte, je ne dois pas me présenter aux deux journées où j'étais convoquée à la base, je serais notée absente mais ils changeront par la suite mon bulletin pour mettre ma vraie note. Je sens que ça va retarder mes résultats ça, avec les vacances d'été mais qu'importe, j'ai le mail de confirmation quoiqu'il arrive. Décidément, cet EP1m'en aura fait voir de toutes les couleurs.

Il me reste donc l'épreuve PSE (Prévention Santé Environnement) a passer demain, et l'EP2 et l'EP3 a passer mercredi.

Tout ça pour dire que je touche le but, et que j'ai très peur d'avoir fait tout ça pour rien. Ce CAP n'a l'air de rien jusqu'à ce que l'on s'y mette. Les épreuves que je redoute le plus sont celles de l'EP2 (oral sur mon rapport de stage) et l'EP3 (entretien des locaux et préparation d'un repas). Je DÉTESTE parler à l'oral, et les questions à retenir sont horribles, hyper poussées. Quant à l'EP3, il s'agit d'apprendre les gestes de collectivité que moi, toute seule chez moi, je n'ai jamais pratiqué donc même en regardant des centaines de vidéos sur le sujet, sans pratiquer avec le vrai matériel et un prof avec moi pour me reprendre (comme 80% des candidates), je ne pourrai jamais acquérir. 

Bref, une bonne soirée de révisions m'attend.

 

 

 

 

Je suis sauveteur secouriste.

Par Le 21/05/2017

 

Depuis le mois dernier, Nounou occupe ses samedis à préparer un bagage supplémentaire : son diplôme de secouriste.

J'ai eu la chance de pouvoir passer ma formation avec le greta, qui pourra me servir dans ma vie de citoyenne mais aussi et surtout, dans ma vie professionnelle. En effet, les accidents domestiques représentent aujourd'hui 61% des décés en France (12 000 morts par an) et ils sont la PREMIERE cause de mortalité chez les enfants ! Les étouffements et les chutes, sont les plus gros risques que nous pouvos rencontrer dans notre travail, puisque les plus touchés sont les enfants de moins de 5 ans.

A cela s'ajoute les malaises (difficilement détectables chez les jeunes enfants), les noyades (même dans 10 cm d'eau) et malheureusement, les arrêts cardiaques.

Professionnels de la petite enfance, nous avons toutes et tous une journée obligatoire d'initiation aux gestes des premiers secours à la fin de notre première partie de formation, avant même de commencer à accueillir notre premier enfant. Bien qu'elle soit très importante et utile, elle n'est pas vraiment "poussée". On y apprend la PLS, les massages cardiaques et étouffements en pratique. Mais c'est tout. Après, nous sommes lâché(e)s dans la nature et à nous de ne jamais oublier ces quelques gestes. Pas très rassurant. Heureusement, nos heures de travail nous permettent de cumuler des heures de formations et de nous améliorer sur différents niveaux ou de se remettre à jour.

En m'inscrivant à cette formation, j'avoue ne pas avoir mesuré l'ampleur de son contenu. La formatrice nous a averti "vous ne serez plus jamais les mêmes en ressortant de cette formation".

Nous y avons appris les gestes qui sauvent une vie. En effet, même si dans un moment de panique, nous avons peur de mal faire ou d'oublier quelque chose, peu importe ! Il faut agir tout de suite ! On ne peut pas aggraver l'état de la victime : elle va mourir. Nous avons 3 minutes pour agir face à un adulte qui s'étouffe, un peu moins pour un enfant ou un bébé. Au delà, il meurt. Alors pas le temps de paniquer, d'aller chercher son téléphone au fond de la pièce, le voisin d'à côté, il faut agir immédiatement.

Nous avons étudié et pratiqué les hemmoragies, les arrêts cardiaques, les malaises, la mort subite du nourrisson, les étouffements, les intoxications, les chutes, les convulsions, les AVC, les dégats corporels considérables en cas d'attentats ( membres arrachés, plusieurs dizaines de victimes, sauvetage avec les moyens du bord en situation d'urgence ...), les dégagements d'urgence en cas d'incendie ou de nuage toxique, les messages d'alerte exacts pour qu'ils soient les plus clairs et les plus efficaces possibles ... et tellement d'autres choses.

Cette formation a été quelque chose de tellement enrichissant qu'il est difficile de l'expliquer. En tant que maman j'ai souvent eu des craintes et en tant que professionnelle encore plus car je suis responsable de plusieurs enfants qui ne sont pas les miens, chaque jour de l'année.

Après un examen écrit et pratique très stressant, je suis fière de vous annoncer que j'ai obtenu mon diplôme de sauveteur secouriste !

La formatrice a été merveilleuse, grace à elle je ressors de cette expérience bien plus confiante. Elle a été extrêmement bienveillante et m'a beaucoup complimenté sur mon attitude dans l'urgence. Je me rappelerai toujours de sa phrase "j'ai eu l'impression d'avoir une collègue secouriste en face de moi" en parlant de moi. Quel compliment !

Mon examen a porté sur un homme victime d'une crise cardiaque dans un lieu public. En arrivant sur les lieux, je vois une victime allongée au sol et une femme, SA femme, allongée sur lui, en larmes. La femme (jouée par la formatrice) est hystérique, elle parle fort, elle crie, je ne comprends rien. Je lui demande de se calmer, je lui demande ce qu'il s'est passé, je veux qu'elle me raconte. Elle crie, je comprend qu'il s'agit d'une dispute , de violences ... je lui attrape le bras, me met à sa hauteur et lui dis fermement que maintenant j'ai besoin de calme. Que je suis sauveteur et que pour aider son mari j'ai besoin de comprendre ce qu'il s'est passé. J'ai eu l'impression de gronder ma fille, je n'ai pas réfléchis et c'est ce qu'elle a aimé. Là elle se calme, je comprend "douleur à la poitrine".

Tout s'enchaîne, je comprend en moins d'une minute que l'homme a fait une crise cardiaque. Je le stimule vigoureusement, rien. Je verrifie sa respiration au cas où, rien. C'est parti pour le massage cardiaque, je compte, j'appelle un témoin pour qu'il aille me chercher un défibrilateur. Tout se met en place, elle arrive vite, avant que mes bras ne fatiguent. Le témoin me tend un téléphone, et en haut parleur, je délivre le message d'alerte au Samu, qui finiront par arriver peu de temps après.

Ensuite un petit oral, la formatrice me demande mon ressenti. J'ai l'impression d'avoir oublié beaucoup de choses, il n'en est rien. Petite piqure de rappel de la prof "vous manquez terriblement de confiance en vous mais avez de grandes capacités Aurélie. D'aileurs, votre écrit de ce matin était particulièrement bon et je m'en suis servi comme modèle" Oups. Je rougis, mais je suis rassurée. Ma presation a été validée !

D'ici quelques semaines je reçevrais donc ma petite carte de sauveteur, un gage de confiance en plus. Le greta va nous inscrire sur le registre des sauveteurs et désormais, plus qu'un simple citoyen qui se doit de simplement avertir les secours aux yeux de la loi, nous devrons agir. Je touche du bois très fort, pour ne jamais avoir à me servir de ces gestes dans le cadre de mon travail, mais je sais désormais que je saurais faire face.

Notre mois d'Avril

Par Le 12/05/2017

 

Encore du retard sur le blog, promis ce n'est plus que l'affaire de quelques semaines ! Je consacre mon temps libre à mes révisions et les journées sont beaucoup trop courtes.

Chez les Babyz en ce moment, ça bouge BEAUCOUP. Je n'ai jamais autant compris le terme ORGANISATION.

Bébé Z est partie, à mon plus grand regret et sa maman comme moi esperons pouvoir retravailler ensemble un de ces jours.

A-J étant toujours au Cameroun, une nouvelle petite copine est venue nous rejoindre. Une autre Z, qui a 16 mois. Une petite chipie un peu cascadeuse, toute rigolote et qui sait ce qu'elle veut !

Je vous laisse avec quelques images de notre mois d'Avril, chez Nounou :

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RENOUVELEE POUR CINQ ANS !!!

Par Le 04/05/2017

 

Bon, même si je connaissais déjà la réponse de la commission depuis presque 3 semaines, et que je me languissais de vous en faire part, j'ai attendu le courrier officiel pour vous annoncer la nouvelle :

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Ma demande de renouvellement a donc été acceptée et je suis désormais agréée pour QUATRE enfants !! Je suis si heureuse ! C'est une évolution professionnelle que je n'attendais pas forcément, puisque ma demande pour une quatrième place n'était pas prévue. A force de refuser les demandes car j'étais complète, je me suis dis "pourquoi pas ?".

Et c'est donc officiel !

L'entretien avec l'assistante sociale s'est trèèèèèèèèèèès bien passé, rien à voir avec mon premier entretien il y a cinq ans. Certes, maintenant j'ai confiance en mon travail et en mes capacités, mais l'assistante sociale avec qui j'ai eu ce rendez-vous a été géniale. Il n'y avait aucun jugement, elle est restée là à me regarder travailler, à discuter avec moi de mon ressenti sur ces cinq dernières années, sur les hauts et les bas, les enfants, les parents, l'organisation, ma fille ...

Si je devais porter un regard sur ces cinq dernières années, je vous dirais que je n'ai jamais été aussi épanouie au travail. J'aime réellement ce que je fais, j'adore mon métier. Aucune journée ne se ressemble, il faut s'adapter à la météo, à la santé de chacun, à l'âge, à l'évolution de chacun, aux sorties collectives, individuelles, aux fêtes et anniversaires, aux départs, aux remplacements, aux vacances ...

En cinq ans, j'ai accueilli 11 enfants. 5 jusqu'à leur entrée à l'école, 2 jusqu'à leur déménagement, 2 en remplacement, 1 en périscolaire et 1 en "dépannage".

Ces 11 enfants resteront dans ma mémoire pour toujours, chacun avec son caractère, ses habitudes, ses goûts, son rythme. Certains auxquels on s'attache plus qu'à d'autres (souvent les plus difficiles - petite expérience qui parle -), certains que l'on aurait aimé accueillir d'avantage mais que la vie en décide autrement, certains que l'on voit grandir même après leur départ, certains qui nous déchirent vraiment le cœur en partant et qui nous font pleurer pendant des jours ... Il y a aussi leurs parents, avec qui l'on travaille, et avec qui c'est quelque fois plus compliqué que prévu. Il y a ceux que l'on ne remerciera jamais assez pour leur respect, leur gentillesse à notre égard, ceux qu'on aimerait garder des années de plus ...

Je ne m'attendais pas à vivre autant d'émotions en me lançant dans cette aventure il y a cinq ans. Je retiens des moments forts : ma première accueillie M avec qui Nevea a grandi pendant 2 ans et avec qui j'ai fais mes premiers pas de nounou. A ...  rien ne peut expliquer ce lien si spécial et ce déchirement lorsqu'il est parti (lui et ses parents d'ailleurs) C'est avec lui que j'ai obtenu ma troisième place. S et M, ma première petite fratrie qui m'a demandée beaucoup d'énergie et avec qui j'ai adoré travaillé (eux et leurs parents également). Et puis tous les autres, même s'ils sont restés moins longtemps, ont marqué par leur présence. Je ne vais pas parler pour ma petite équipe actuelle : H, M et A-J qui ne sont pas encore partis, j'en profite encore quelques mois :)

C'est donc parti pour cinq années de plus, à quatre cette fois, puisque Z (16mois) vient de nous rejoindre.

Je commence ce prochain chapitre avec pleins de projets pour ma part avec des formations en cours et en vue pour encore plus apprendre.

Signée : Nounou plus heureuse que jamais.

 

Dominos premier âge

Par Le 11/04/2017

 

Cette semaine nous avons testé une nouvelle acquisition chez Nounou : Les Dominos premier âge. Alors "premier âge" tout est relatif, disons MES PREMIERS DOMINOS.

Des images, sous forme de dessins représentant des objets, des animaux, des formes simples à identifier. Chaque image est coupée en deux, verticalement ou horizontalement, et le but est de retrouver chaque moitié afin de les assembler jusqu'à terminer la chaîne de dominos.

Nous y jouons en groupe, chaque enfant apporte sa pièce, essaie de la mettre dans le bon sens, nomme ce qu'il trouve et ce qu'il voit, et essaie au fur et à mesure du jeu, d'être le premier à trouver le plus d'éléments. Une mini-compétition s'installe alors mais ils finissent toujours par vouloir se partager les tâches et finir ensemble. C'est beau de les voir faire.

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Ce jeu est super, les enfants ont adoré et le réclame souvent.

Ici nous développons la motricité fine (en tentant de replacer délicatement chaque moitié correctement), la concentration, le langage et la socialisation.

Les pièces sont en bois et la taille est parfaite pour être saisies à la main.

Marque : GOULA

Prix : 19.90€