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candidat libre
JE SUIS DIPLOMEE !!!
Par aurelie-assmat Le 09/07/2017
Attention ! Post sans aucune photo d'enfants, juste beaucoup de blaba !
Je profite de ce dimanche soir pour faire cet article qui me tient beaucoup à coeur.
Si je devais résumer cette année 2017, professionnellement : beaucoup de stress ! Entre le renouvellement, la demande pour 4, et le CAP, ce fut une année riche en émotions.
Mais je suis heureuse, très très heureuse, de vous annoncer que je suis titulaire de mon CAP petite enfance !!!!
Retour en arrière rapide sur ce qui m'a amené jusqu'ici :
J'ai d'abord fais mes études dans la mode où j'ai obtenu un BAC+2. J'ai adoré mes études, j'ai remporté des concours et obtenu mon BAC avec Mention Très bien, malgré mon côté un peu "révoltée" et "anti autorité". J'aimais ce que j'apprenais, je m'éclatais en cours de pratique, j'avais des facilités dans les matières générales donc mes études ont été satisfaisantes. C'est donc toute contente que je suis arrivée sur le marché du travail à 20 ans dans l'espoir de pouvoir m'éclater à nouveau dans la vie active. La réalité de ce milieu m'a vite ratrappée, secteur bouché, secteur à "fils de" et où seuls les -10ansdexpériences- ou les -sortisdegrandesécolesmêmemoyens- avaient leur chance. Je pouvais commencer par les retouches évidemment, comme beaucoup d'entre nous, mais je ne voulais pas. Je voulais créer, me servir de mes mains et de mon imagination, pas passer ma vie à refaire des ourlets et recoudre des boutons pour les mamies du coin. J'ai donc en parallèle d'un petit boulot de vendeuse chez Zara (le B.A.BA de la bordelaise) tenté de monter ma petite entreprise à deux reprises. Deux marques déposées, deux projets dans lesquels je croyais profondément mais qui n'ont fait que renforcer l'idée que les gens d'aujourd'hui ne peuvent tout simplement plus s'habiller avec du fait main. La crise, le marché étranger et bon marché... inutile de faire un dessin quand moi même je n'avais pas les moyens d'acheter ce que je proposais. Et vu le temps énorme que je pouvais passer sur un article ... Je ne pouvais pas vivre en vendant trois bavoirs par semaine et avec le temps, ça ne m'éclatait plus du tout.
Aujourd'hui, je n'ai plus aucune machine à la maison. Et pourtant qu'est-ce que j'étais équipée ! A la question à laquelle j'ai le droit tout le temps :
"Mais pourquoi tu ne continues pas ? C'est dommage de laisser un talent de côté en plus tu aimais ça !"
Je répondrais encore une fois :
"On peut vivre plusieurs cycles de vies complètement différents et on peut être douée pour plusieurs choses ou apprendre à l'être ."
Aujourd'hui la couture ne me fait plus du tout vibrer. Peut être qu'un jour ça reviendra ... en passe temps.
J'ai donc profité d'être encore jeune pour pouvoir me réorienter professionnellement et pouvoir encore me former. Bien que, nous pouvons nous former à n'importe quel âge.
Il était hors de question pour moi de poursuivre dans la vente, j'aimais beaucoup mes collègues mais je haïssais mes clients ^^
J'ai toujours aimé "garder" les enfants. C'était le terme, je "gardais" les enfants dans mon entourage, dans ma famille, j'ai élevé mon petit frère et eu ma fille jeune, donc j'ai toujours été dans les couches, les biberons et les comptines. Mais j'ai voulu passer du rôle de "gardienne" à "professionnelle" de la petite enfance. J'ai passé ma formation d'assistante maternelle et j'ai adoré ça ! Tous les jours j'apprenais quelque chose de très interessant, tous les jours je me remettais en question car en tant que maman, babysitter ou grande soeur, on ne réfléchi pas souvent à ses gestes et c'est génial de pouvoir apprendre autant. Tous les soirs je racontais tout à mon mari qui était très impliqué dans ce projet, je changeais la disposition de la chambre ou de la pièce de jeux et je prenais note de tout ce que je pouvais.
Depuis que j'exerce ce métier, je n'ai JAMAIS eu la boule au ventre que l'on peut ressentir avant d'aller travailler par moment. Je n'ai JAMAIS eu envie d'arréter au contraire. Lorsque l'on rentre de vacances j'aime rentrer deux jours plus tôt pour préparer mes activités, organiser ma pièce de jeux et mon accueil. Je m'inscris à toutes les formations que je peux et je lis beaucoup sur les différentes formes d'éducation.
J'aime vraiment ce que je fais et je ne veux pas faire autre chose à ce jour.
C'est pourquoi j'ai décidé de passer mon CAP petite enfance cette année. Un défi personnel au départ, une envie d'apprendre et de me perfectionner par la suite. Avoir ce diplôme était pour moi mon nouveau cycle de vie. Mettre derrière moi réellement mes anciens diplômes et la couture, pour débuter ma professionnalisation dans le métier que j'exerce depuis maintenant cinq ans. Débuter ...
Débuter car vous me connaissez maintenant, j'aime le défi et j'aime aller toujours plus haut. Le CAP peut m'ouvrir la porte d'autres concours (auxilliaire de puericulture, éducatrice de jeunes enfants etc ...) si un jour ce métier ne me suffit plus ou si tout simplement il n'y a plus de travail pour moi.
Mais j'aime mon métier et je veux rester assistante maternelle.
Bien sûr, j'ai des projets et même de gros projets pour les années à venir. Mais ça, ça reste encore secret.
Cette année fut remplie de stress, d'envie d'abandonner, de sentiments négatifs car l'impression de ne pas suffisement étudier et d'être nulle, de fatigue ... Mais je ne regrette absolument pas cette année, elle m'a permise de me dépasser. Retourner "à l'école" ce n'est vraiment pas facile, surtout en candidat libre, seule avec ses bouquins à essayer de trouver du temps pour réviser entre le travail, la maison et la famille. Refaire un rapport de stage, passer un oral, remplir des copies d'examens ... faire partie des plus vieilles de la salle quand il y a encore 7 ans, j'étais la plus jeune de ma promo ^^
Je suis heureuse de mes notes également, car (tant pis si ça paraît prétentieux je m'en fiche) je ne voulais pas de notes moyennes. Je ne voulais pas "juste" avoir mon CAP pour l'avoir, c'est mon métier aujourdhui alors je voulais vraiment REUSSIR les épreuves. J'aurais été capable de repartir pour une année de révisions seule si jamais les notes ne me seraient pas convenues c'est certain ^^. Prétentieuse, Masochiste ou Perfectionniste malsaine .. à vous d'en juger.
Si je peux aider avec ma petite expérience ou répondre a vos questions si vous vous préparez à l'examen j'en serais ravie.
J'ai obtenu :
- EP1 (prise en charge de l'enfant à domicile) : 18/20
- EP2 (accompagnement éducatif de l'enfant et oral) : 19.25/20
- PSE (prévention, santé et environnement) : 18/20
- EP3 (techniques de service à l'usager) : 18.5/20
Ce qui me donne une moyenne de 18.54/20 (avec les coefficients)
Je me rapelle encore de cette même période l'année dernière pendant mes vacances, où je me suis lancé le défi fou de passer cet examen. Jamais je n'aurais cru aller jusqu'au bout et aujourd'hui je le fête à quelques jours de mes vacances... c'est dingue. Merci à mon mari d'avoir cru en moi (un peu trop d'ailleurs si je l'avais écouté je n'aurais jamais révisé ^^), à ma soeur, aux groupes de soutien Facebook où on apprend beaucoup aussi. Merci à mes Babyz qui ont été réglé sur le même rythme de sieste cette année ce qui a permis à Nounou de pouvoir étudier.
N.B : Je rappelle que l'examen du CAP n'est pas obligatoire pour être assistante maternelle. Seul l'EP1 est obligatoire à la fin de la seconde partie de formation pour être renouvellée au bout de cinq ans. Vous pouvez passer par la suite le CAP en entier mais seule (ou avec un organisme payant), en vous inscrivant sur le site du rectorat de votre académie.
Epreuves terminées
Par aurelie-assmat Le 17/06/2017
Voilà, c'est officiel, mon année de révisions est terminée !
Jeudi 9, j'ai passé mon épreuve de PSE (Prévention, Santé, Environnement) qui a été relativement facile. Les écrits des années précédentes m'ont beaucoup aidé à m'entraîner et à savoir à quoi m'attendre. Ça a même carrément tout changé ! Il y a un mois de ça, je ne savais même pas que cette épreuve existait et en voyant "PSE" sur ma convocation j'ai paniqué. J'ai couru à la fnac m'acheter le petit livre en question, et j'ai révisé cette matière autant que j'ai pu. La partie secourisme, assez présente, a été plus facile à appréhender grâce à ma formation de sauveteur. Sinon, c'est une épreuve de logique, sur la vie de tout les jour et au travail. Dommage qu'elle ne soit que coefficient 1.
Mercredi 14, je me suis rendu à Saint Médard de Guizière pour réalisée mon épreuve Ep2 et Ep3.
Je n'ai jamais autant stressé que les jours qui ont précédés cette journée. Nuits blanches, migraines, révisions sur révisions et entraînements sur entraînements.
J'ai commencé par être appelé pour l'Ep3. Nous sommes parti en groupe de 6 filles. L,'Ep3 est une épreuve pratique de cuisine, et une d'entretien. J'avais très peur car à la maison, je ne fais pas les même geste qu'en collectivité et c'est ce qui est quand même assez attendu. Beaucoup d'aller retour car locaux inconnus, mais finalement sur le moment, j'ai fais comme à la maison. En rajoutant 55 lavages de mains entre chaque étapes et des tonnes de règles d'hygiène en plus. Je pense avoir réussi l'épreuve mais je préfère avoir mes notes pour en juger.
L'Ep2 ... La pire épreuve pour moi : l'oral. J'ai eu tellement peur de cette épreuve et finalement tout s'est super bien passé. Le jury a été d'une bienveillance incroyable, m'a beaucoup complimenté et a adoré mon travail. Je suis sorti de là plus rassurée que jamais.
Les résultats tomberont début juillet donc encore quelques jours de patience, mais c'est une belle page qui se tourne :)
CAP petite enfance
Par aurelie-assmat Le 07/06/2017
On y est ... Je ne sais pas ce qui m'a pris de me lancer là dedans.
Juillet 2016, les résultats de mon EP1 tombent, j'obtiens un 18/20 et je me sens pousser des ailes ... je ne vois que ça.
Allez, partons pour le CAP en entier, ça ne devrait pas être très compliqué, après tout, ce n'est "qu'un" CAP.
On y est ... Nous sommes en Juin 2017, période d'épreuves et je suis sur le point de REELLEMENT passé ce fichu examen.
Je n'arrive même pas à y croire, car il y a eu beaucoup de doutes au cours de ces onze derniers mois.
Au mois de septembre, je suis partie m'acheter les livres et tout le programme de l'examen. J'ai commencé avec des objectifs (AHAHA) comme finir tel ou tel chapitre à telle date. Mes objectifs reculaient sans cesse : ben oui, reprendre ses études en travaillant 52h par semaine et en étant maman, ce n'est pas si simple que ça. A la fin du premier trimestre, j'ai déjà voulu abandonner.
Ce CAP n'est pas "qu'un" CAP.
Et là, tout est dit.
J'ai passé 11 mois à étudier la biologie et ses schémas corporels, la nutrition de l'homme, de l'enfant, du bébé et du nourrisson, les sciences médico-sociales avec le développement de l'enfant et ses anomalies, le cadre juridique et institutionnel de l'enfant et de sa famille, la communication, mais aussi la technologie et la sécurité, jusqu'aux techniques professionnelles de la collectivité plus que du privé.
Un programme extrêmement chargé, comme je les aime car mon but était d'apprendre, mais bien plus complexe que ce dont on peut s'attendre en passant un CAP.
Mon mari me l'a même dit en m'aidant un soir à étudier "On dirait que tu révises un BTS en biologie".
Je commence à faire une overdose de celles qui disent "Le CAP petite enfance ? pfff je l'ai eu haut la main il est hyper simple !" ou encore "tu stresses pour rien, tu verras c'est rien du tout ! il est facile !"
En presque une année, j'ai "côtoyé" virtuellement via les réseaux sociaux plusieurs types de personnes : les lycéennes de 16-17 ans qui sont en cours depuis deux ans pour passer cet examen (elles aussi elles stressent), les assmats comme moi qui se lancent un défi perso et qui ne jouent pas non plus leur vie (elles aussi elles stressent), les personnes qui se réorientent et qui vont poursuivre avec plusieurs concours pour rentrer dans les écoles ou les hôpitaux (elles aussi elles stressent). Depuis un mois je vois des candidates sortir en pleurs des salles d'examens, d'autres faire des malaises à force d'attendre leur tour avec le stress et la chaleur, d'autres se planter complètement en faisant de graves erreurs en pratique à cause du stress également. Une amie collègue à moi qui a décroché son diplôme juste après notre formation m'a dit au mois de Septembre "Il n'est pas simple à avoir c'est faux. Si tu le veux, il faut BOSSER."
Donc j'ai fait de mon mieux.
Malgré le travail, malgré la fatigue, malgré les baisses de motivation, malgré les soucis, malgré la peur au ventre.
En Avril j'ai reçu ma convocation et j'ai compris que j'avais mal rempli ma feuille d'inscription car j'étais à nouveau convoquée pour l'EP1. Donc il a fallu un mois de négociation auprès du rectorat pour que l'on trouve un arrangement afin que je ne repasse pas deux fois la même épreuve. J'avais simplement oublié de cocher une case, et je ne voulais pas prendre le risque de repasser l'épreuve et de me planter ou d'avoir une moins bonne note. Également, cela faisait deux jours de plus d'examen, deux jours de plus à embêter les parents pour qu'ils trouvent une solution, et deux jours de plus de perte de salaire pour moi, pour une simple erreur.
Donc après négociation, mon EP1 sera pris en compte, je ne dois pas me présenter aux deux journées où j'étais convoquée à la base, je serais notée absente mais ils changeront par la suite mon bulletin pour mettre ma vraie note. Je sens que ça va retarder mes résultats ça, avec les vacances d'été mais qu'importe, j'ai le mail de confirmation quoiqu'il arrive. Décidément, cet EP1m'en aura fait voir de toutes les couleurs.
Il me reste donc l'épreuve PSE (Prévention Santé Environnement) a passer demain, et l'EP2 et l'EP3 a passer mercredi.
Tout ça pour dire que je touche le but, et que j'ai très peur d'avoir fait tout ça pour rien. Ce CAP n'a l'air de rien jusqu'à ce que l'on s'y mette. Les épreuves que je redoute le plus sont celles de l'EP2 (oral sur mon rapport de stage) et l'EP3 (entretien des locaux et préparation d'un repas). Je DÉTESTE parler à l'oral, et les questions à retenir sont horribles, hyper poussées. Quant à l'EP3, il s'agit d'apprendre les gestes de collectivité que moi, toute seule chez moi, je n'ai jamais pratiqué donc même en regardant des centaines de vidéos sur le sujet, sans pratiquer avec le vrai matériel et un prof avec moi pour me reprendre (comme 80% des candidates), je ne pourrai jamais acquérir.
Bref, une bonne soirée de révisions m'attend.
Petit point C.A.P
Par aurelie-assmat Le 13/12/2016
Voilà, aux dernières nouvelles (cet été donc) j'envisageais de m'inscrire au CAP Petite Enfance pour la session de 2017. Je vous en décrivais les raisons ICI.
Mais je n'avais pas donné de nouvelles depuis :
Alors, depuis le mois de septembre, j'essaie de réviser pendant les siestes. Pour être honnête, je trouve hyper difficile de se replonger dans les bouquins. Je n'ai jamais été forte pour étudier à la maison, je préférais écouter le prof directement et j'arrivais à retenir les cours avec ma mémoire auditive. Là, clairement, lire m'ennuie, limite m'endort et ce n'est pas facile du tout. J'ai souvent hésité à envoyer ma candidature ou non.
Et puis je me suis obligée d'aller au bout cette fois !
Parce que oui, c'est nul et on préfèrerait tous faire autre chose que de faire "des devoirs", mais que non, je ne serais pas fière de moi si je n'essaie pas de relever ce défi.
Les pré-inscriptions ont ouvertes en octobre et dès mon retour de vacances, j'ai envoyé ma candidature. Début décembre, le rectorat m'a envoyé une demande de confirmation, et de justification de mes diplomes, ou notes. Tout est donc parti, il ne me reste plus qu'à attendre la convocation.
Je vais donc repasser l'EP1, et passer l'EP2 et l'EP3 en candidat libre.
Les matières générales me sont dispensées grace à mes diplomes passés.
Normalement, les épreuves se déroulent sur deux ou trois jours (ou demi journées) entre avril et juin dans un lycée de Bordeaux.
Il me faut donc étudier pour commencer : la biologie, la nutrition, le médico-social, la technologie et les techniques professionnelles.
Je viens tout juste de boucler les 7 chapitres de la partie NUTRITION. Une bonne chose de faite.
Il me reste 3 chapitres sur 8 pour la biologie, 3 sur 4 en techniques professionnelles et toute la partie tecnho et médico-sociale (au total : 30 chapitres).
Autant dire que je n'avance pas vite du tout, mais ... on va y arriver ^^
J'ai trouvé une petite astuce pour retenir ce que je lis avec mon soucis : lire à voix haute. Cela m'aide beaucoup et je vois la différence.
Affaire à suivre donc ...