La vie chez Nounou

Petit point C.A.P

Le 13/12/2016

 

Voilà, aux dernières nouvelles (cet été donc) j'envisageais de m'inscrire au CAP Petite Enfance pour la session de 2017. Je vous en décrivais les raisons ICI.

Mais je n'avais pas donné de nouvelles depuis :

Alors, depuis le mois de septembre, j'essaie de réviser pendant les siestes. Pour être honnête, je trouve hyper difficile de se replonger dans les bouquins. Je n'ai jamais été forte pour étudier à la maison, je préférais écouter le prof directement et j'arrivais à retenir les cours avec ma mémoire auditive. Là, clairement, lire m'ennuie, limite m'endort et ce n'est pas facile du tout. J'ai souvent hésité à envoyer ma candidature ou non.

Et puis je me suis obligée d'aller au bout cette fois !

Parce que oui, c'est nul et on préfèrerait tous faire autre chose que de faire "des devoirs", mais que non, je ne serais pas fière de moi si je n'essaie pas de relever ce défi.

15435650 10211373588918065 48776541 n

Les pré-inscriptions ont ouvertes en octobre et dès mon retour de vacances, j'ai envoyé ma candidature. Début décembre, le rectorat m'a envoyé une demande de confirmation, et de justification de mes diplomes, ou notes. Tout est donc parti, il ne me reste plus qu'à attendre la convocation.

Je vais donc repasser l'EP1, et passer l'EP2 et l'EP3 en candidat libre.

Les matières générales me sont dispensées grace à mes diplomes passés.

Normalement, les épreuves se déroulent sur deux ou trois jours (ou demi journées) entre avril et juin dans un lycée de Bordeaux.

Tst2s bio 16i01z

Il me faut donc étudier pour commencer : la biologie, la nutrition, le médico-social, la technologie et les techniques professionnelles.

Je viens tout juste de boucler les 7 chapitres de la partie NUTRITION. Une bonne chose de faite. 

Il me reste 3 chapitres sur 8 pour la biologie, 3 sur 4 en techniques professionnelles et toute la partie tecnho et médico-sociale (au total : 30 chapitres).

Autant dire que je n'avance pas vite du tout, mais ... on va y arriver ^^

J'ai trouvé une petite astuce pour retenir ce que je lis avec mon soucis : lire à voix haute. Cela m'aide beaucoup et je vois la différence.

Affaire à suivre donc ...

Décoration de Noël : petit pain d'épices

Le 10/12/2016

 

Première partie de notre petite série de décorations de Noël faites par les mains de mes petits bébés :

Le bonhomme en pain d'épices

Pain depice

Hello décembre !

Le 01/12/2016

 

Le mois de décembre est arrivé et ici on est tous super heureux !

Il fait de plus en plus froid dehors mais le beau temps nous permet de profiter quand même de belles ballades bien emmitouflés. Et les activités à la maison ne manquent pas non plus car je suis encore plus inspirée à cette période de l'année :)

D'ailleurs, le mois dernier, je leur ai préparé un super calendrier de l'avent géant ! Je vous présente Henri, notre camarade qui va nous accompagner durant les 24 prochains jours et nous aider à attendre Noël :  

15301093 10211226346437095 1970032266 n

Sans titre 40

Les Orbeez ! Une activité complêtement FUN !

Le 21/11/2016

 

La semaine dernière, nous avons fait une activité nouvelle et SUPER RIGOLOTE !

Pour changer un peu, j'ai commandé il y a quelques semaines maintenant : des Orbeez.

Les Orbeez sont de toutes petites billes, faites de gel et qui gonflent dans l'eau. Une fois gonflées, car cela prend un certain temps quand même, on peut enfin s'éclater ! On a d'abord donner un bain d'orbeez à Craquotte,et elle avait adoré !

Pour une activité avec les bébés, j'ai rempli un bac d'Orbeez où j'ai dissimulé des petites figurines. Le but du jeu était de retrouver toutes les figurines le plus vite possible :)

Alors en premier lieu, ils ont d'abord tâtonné les billes "ah ça bouge Nounou !" "C'est froid !" et après ils ont plongé leurs mains et on ne pouvait plus les arrêter.

Orbeez

Orbeez 2

Bon alors le grand vainqueur de cette partie fut .... H !! Avec trois figurines trouvées, contre une pour A-J et 1 pour Mi.

Pour savoir "quoi" faire des Orbeez une fois l'activité terminée, et bien déjà les billes durent quand même dans le temps (certaines se cassent à force de jouer avec) mais vous pouvez refaire plusieurs activités sans soucis. Après, elles peuvent servir pour hydrater vos plantes, ou simplement en décoration dans un vase ... à vous de voir, en tout cas c'est super sympa !

Petit Pingouin sous la neige

Le 21/11/2016

 

 

 Un peu de retard dans la publication de nos activités ces derniers temps. On va se réorganiser c'est promis !

Dernièrement nous avons fabriqué un petit pingouin super mignon :)

Les babyz ont d'abord peint sur une feuille cartonnée bleue, un fond enneigé. Avec un coton tige, et de la peinture blanche.

Ensuite on laisse sécher, Nounou a préparé une forme de petit pingouin noir, un nez et des yeux que les enfants ont collés le lendemain.

Puis, avec un pinceau, ils ont chacun dessiné à la colle liquide un joli petit ventre à leur pingouin. On a versé par dessus du Quinoa pour changer un peu et ils ont adoré cette étape !

On laisse à nouveau sécher, et la dernière étape, ma préférée : la décoration ! J'avais trouvé un super lot de gommettes sur le thème chez Cultura alors les Babyz s'en sont servi pour décorer tout autour . Super résultat :)

Neige

Neige 2

 

Dans Halloween

Halloween Party !

Le 02/11/2016

 

Vendredi nous avons fêté HALLOWEEN chez les Babyz !!!!

Nous sommes partis déguisés à la chasse aux bonbons du quartier et l'après midi, nous avons dévoré des gâteaux à la bave de sorcière !

 

H2

Sam 2370

H3

Sam 2379

H4 1

H5 1

Sam 2391

H6 1

Sam 2404

Sam 2450

Sam 2452

Les deux ans de Mi !

Le 27/10/2016

 

Et voilà, bébé Mi (qui pourrait être seulement M mais se surnomme Mi ici depuis l'année passée quand le grand frère de S, M, était avec nous aussi ... vous suivez ?), donc bébé Mi, n'est plus un bébé ! Elle a fêté ses deux ans vendredi dernier et nous avons fait la fête !!!

Une jolie décoration, un joli gâteau, un super cadeau, et de la musique ! On s'est éclatés, malgré la fatigue de Mi ce jour là, ce fut un super moment.

Craquotte m'a aidé a faire le gâteau la veille au soir, H nous a aidé à faire la déco le matin et Mi n'avait plus qu'à se rouler les pouces et profiter de sa fête :)

Ah oui et Craquotte a été une super assistante aussi : pendant que je préparais la table, elle a occuppé les bébés dans la salle de jeux comme une grande (je l'entendais jouer à l'adulte "alors, si vous voulez quelque chose, vous me demandez surtout ! Non Mimi, ne va pas au salon !" mdr) et la surprise fut encore plus grande dans les yeux de Mi.

Je vous laisse avec quelques photos, et encore joyeux anniversaire Mi !!!!!

Table

Tabble

Sam 2244

Sam 2250

Sam 2245

Sam 2253

Sam 2254

Sam 2256

Sam 2262

Sans titre 36Sam 2277

Sam 2311

Sans titre 37

Sam 2287

Sam 2290

Sam 2292

Sam 2298

Sam 2310

Sans titre 38

Sam 2321

Sam 2324

Sam 2329

Sans titre 39

 

La figure d'attachement

Le 08/10/2016

 

Je suis tombée sur cet article, très intéressant pour vous les parents, pour moi également, et dont je voulais vous faire part.

En quatre ans j'ai souvent entendu "chez vous il dort sans soucis, je ne sais pas comment vous faite", ou "impossible de le changer à la maison, d'aller à tel ou tel endroit, il/elle est infernal(e) ... avec vous ça marche toujours". Et comme je n'ai pas de "recette magique" et que je vois bien qu'en tant que maman, je vis les mêmes choses que vous lorsque ma fille est à l'extérieur, je pense que cet article explique TRES bien ce qu'il en est :

La figure d’attachement…. ou pourquoi votre enfant est plus difficile avec vous qu’avec les autres !

« Avec moi, c’est un amour ! On ne l’entend pas. »

« Je l’ai couché sans aucun problème, moi ! »

« Il a mangé sans aucune difficulté, il n’y a qu’avec toi qu’il fait le difficile ».

Que celle qui n’a jamais entendu ces phrases horripilantes (et leurs dérivés en tous genres) dans la bouche de sa mère, sa belle mère, ou sa nounou lève la main… Chapeau, vous avez du bol !

Situation : tu galères avec ton gosse (exemple : tu mets systématique 50 minutes à l’endormir en le berçant pour qu’il fasse des pauvre micro siestes de 20 minutes, il se réveille 4 fois par nuit en hurlant, tu as le dos défoncé et quand tu te réveilles le matin tu ne sais même plus si c’est hier ou aujourd’hui), tu es au bout du rollmop, alors on te propose gentiment d’aller te détendre (exemple : aller faire les courses à Carrefour SANS le greffon, oh joie ! – Ok, c’est moisi comme détente… aller faire du shopping un après-midi avec tes copines, oh joie !) , tu culpabilises un peu et tu t’inquiètes un max (pourvu qu’elle réussisse à l’endormir…) et quand tu rentres en courant pour le récupérer (mon enfant, vite !!!), tes sacs de shopping remplis de 8kg de fringues de bébé et d’un pauvre foulard pour toi volant au vent, on (mamie, papi, tata, copine..) t’annonce que tout s’est merveilleusement bien passé sans toi, d’ailleurs tout s’est passé bien mieux qu’avec toi (exemple : l’enfant a réclamé le lit et s’est endormi tout seul dedans sans casser le dos de personne et à dormi 3h d’affilé).

Conclusion logique : tu crains, comme mère.

Généralement, le récit de la journée de ta progéniture fait par sa baby-sitter d’un jour inclut des petits coups de massue commentaires du type « C’est incroyable, dès que tu es là elle devient infernale ! », « C’est parce qu’avec moi, il sait que ça ne marche pas… », « Moi, je ne cède pas, elle a compris tout de suite », « Il sent que je suis détendue, moi » ou autre variation autour du thème « Avec moi, ça va tout seul, prend en de la graine ».

Rien de tel pour booster ta confiance de mère ! Tu rentres de ton après-midi détente ruinée (rapport aux 8 kg de fringues pas en solde), crevée (rapport au 10 kilomètres parcouru dans les allées du centre commercial – la prochaine fois tu feras une sieste plutôt, malheureuse !) et convaincue d’être encore plus nulle que ce que tu pensais déjà.

En fait, c’est tout l’inverse !

Ce qui explique, en grande partie, la différence de comportement de nos bébés et enfants quand ils sont en dehors de notre présence, c’est la théorie de l’attachement, qui a été formalisée par le psychiatre et psychanalyste John Bowlby en 1978 (ça date pas d’hier, mais bizarrement l’information circule mal). Je vais essayer d’en synthétiser l’essence (et je vous assure que ce n’est pas barbant comme le formalisme de ma phrase précédente peut le laisser penser).

Théorie de l’attachement et figure d’attachement principale

Le principe de base est qu’un jeune enfant a besoin, pour connaître un développement social et émotionnel normal, de développer une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue. Cette personne est la figure d’attachement principale de l’enfant ; c’est celle qui s’occupe et prend soin de lui de façon privilégiée d’une façon stable au moins plusieurs mois durant la période qui va de l’âge de six mois environ jusqu’à deux ans. La figure d’attachement principale nourrit le sentiment de sécurité intérieure de l’enfant, par sa constance à être présente, à apporter bien-être, réconfort, repère, soins divers, tendresse, moments partagés, et à répondre à ses besoins. Plus la figure d’attachement nourrit ce lien, plus elle remplit le réservoir affectif de l’enfant… plus se développent ses compétences émotionnelles, sociales et intellectuelles.

Malgré l’implication de plus en plus grande des papas, la figure d’attachement principale reste souvent la maman ; d’après une étude publiée par le ministère des affaires sociales, en 2015 les femmes consacrent en moyenne 1h33 minutes par jour à s’occuper de leurs enfants contre 44 minutes pour les hommes (soit le double), sachant que la proportion du temps apporté aux soins des enfants est de 53 minutes pour les femmes contre 20 minutes pour les hommes (soit presque 2/3 – 1/3).

L’enfant peut bien évidemment avoir plusieurs figures d’attachement (on ne peut pas être trop à prendre soin d’un enfant!) mais il y aura systématique une figure d’attachement principale qui sera hiérarchiquement au-dessus des autres et vers laquelle l’enfant se tournera en priorité. Dans le couple les deux parents sont souvent, aujourdhui, des figures d’attachement mais l’un des deux est la figure principale, selon qui s’occupe de l’enfant le plus souvent et avec le plus de constance.

Après deux ans, l’enfant devient capable d’utiliser sa ou ses figures d’attachement comme base de sécurité à partir de laquelle il va explorer le monde ; la théorie de l’attachement sous-tend donc l’idée que pour pouvoir devenir autonome et se séparer de façon saine et sereine, un enfant doit déjà avoir pu s’attacher solidement. . Ce n’est que lorsque les besoins d’attachements sont satisfaits que le jeune enfant peut s’éloigner en toute sécurité de sa figure d’attachement pour explorer le monde qui l’entoure. D’où l’idée que le maternage proximal, la réponse immédiate aux pleurs et le refus de la séparation précoce de son enfant dans ses deux premières années, loin d’entraver la future autonomie de l’enfant, l’y prépare de façon optimale  :)

FotorCreated.jpg

Comportement avec la figure d’attachement

C’est un réflexe archaïque que possèdent tous les mammifères : ne PAS exprimer sa détresse en milieu hostile ou étranger, sous peine de se rendre vulnérable. Les bébés et les jeunes enfants conservent ce réflexe archaïque : en dehors de leur(s) figure(s) d’attachement, ils n’osent pas exprimer pleinement leur stress, leur tristesse, leur détresse.

Ainsi, au cours d’une journée de garde (à la crèche, chez mamie, la nounou etc.), l’enfant accumule des tensions dues à tout ce qu’il vit dans la journée (découvertes, apprentissages qui sont très riches à leur âge, déception, frustration diverses, fatigue, manque des parents, grandes joies, anicroches avec d’autres enfants, stimulations intenses etc…) qu’il ne s’autorise à exprimer qu’en présence de sa figure d’attachement principale, celle qui lui garantit le maximum de sécurité. Il n’y a que sa figure d’attachement pour continuer à l’aimer inconditionnellement alors qu’il pleure, qu’il tempête, qu’il crie, qu’il se roule par terre, qu’il devient littéralement infernal… qu’il se décharge.

Généralement, cela se traduit par des explosions sur des toutes petites choses qui paraissent anodines (chez nous, aller dans la poussette à la sortie de la crèche, patienter quelques minutes pour le dîner…) ou des pleurs sans raison apparentés… en fait, ce ne sont que des déclencheurs, des prétextes pour ouvrir la soupape de la cocotte minute. Cela me rappelle un peu les pleurs de décharge du soir du nourrisson. Dans ces moments là, en tant que parent, il faut savoir lâcher prise et oublier le prétexte déclencheur et recharger à tous prix le réservoir d’amour par des moments de tendresse et d’attention exclusive. C’est difficile car quand nos enfants se comportent « mal » on est tentés de penser à redresser la barre, à sévir… Ou alors on s’éloigne, on coupe le lien parce qu’on est blessé ou fâché alors que c’est tout l’inverse dont l’enfant à besoin. Un gros calin, un jeu, de l’écoute, le serrer dans nos bras… Voilà ce dont notre enfant à vraiment besoin dans ces moments la.

Même si l’enfant fini par considérer, par exemple, sa nounou ou sa grand-mère comme des figures d’attachements car elles prennent soin de lui régulièrement, il y aura toujours ce phénomène de décharge (à plus petite échelle, certainement) au moment des retrouvailles avec la maman, figure d’attachement principale. On le voit également dans les couples, notamment lorsque les papas s’occupent moins ou peu des enfants ; le jour où ils le font en l’absence de la maman, tout va comme sur des roulettes. Dur pour la maman, d’entendre « avec moi ça va tout seul ! » dans la bouche de son mari.

Ce n’est pas facile à vivre, cette impression que notre enfant nous garde le pire et donne le meilleur aux autres ; mais c’est un témoignage de son sentiment de sécurité avec nous, alors prenons le ainsi pour supporter.

PS : un article à faire lire à la prochaine personne qui va s’occuper de votre loulou pendant quelques heures ;)